Cet article est repris de la revue Mégahertz n°127 et 128 de
septembre et octobre 1993. Auteur F6BQU. Ayant réalisé le récepteur décrit dans cette
revue, je vous invite à en faire de même si vous êtes intéressé par ce genre de
réception. Le récepteur à fonctionné au premier branchement, ce qui n'est pas
toujours le cas lorsqu'on se lance dans ce genre de réalisation car bien souvent il y a
eu des oublis ou des erreurs dans les articles. Ici ce n'est pas le cas ! Merci donc à
F6BQU pour sa très bonne réalisation.
- Schémas théoriques
:
(617 Ko)
- Implantations des composants
:
(342 Ko)
- Matrice de diodes pour fréquences à
scanner :
(264 Ko)
- Plan du circuit imprimé côté cuivre
:
(600 Ko)
- Plan du circuit imprimé côté composants
:
(741 Ko)
- Liste des composants
:
(295 Ko)
DÉBUT DE L' ARTICLE
Cette réalisation est destinée aux habitués du
fer à souder, et de bonnes connaissances en réalisation et réglages sont nécessaires
Si vous êtes débutant et que vous voulez quand même réaliser ce récepteur, faites
appel à un ami technicien pour vous aider ou alors attendez la description prochaine d'un
récepteur simplifié.
CARACTÉRISTIQUES ET PERFORMANCES :
Après avoir essayé différents récepteurs du
commerce ainsi que de réalisation personnelle (cela n'a pas toujours été très facile),
il a été décidé de réaliser un récepteur alliant performances et simplicité
d'emploi, surtout en ce qui concerne la réception automatique des satellites défilants.
En effet grâce à un système de recherche automatique de fréquences avec détection de
sous-porteuse 2400 Hz, il est possible d'enregistrer, en liaison avec le logiciel
adéquat, tous les passages de tous les satellites sans être obligé de rester à la
station. Le "scanner" ne s'arrête sur une fréquence que s'il détecte une
émission fax AM 2400 Hz. Toutes les autres porteuses ou parasites sont ignorées. Il
reste sur cette fréquence tant que l'émission fax persiste. Après disparition de
celle-ci, le scanner reprend sa recherche et s'arrête sur le satellite suivant. Une autre
particularité de ce récepteur est que dès qu'un satellite est "accroché". Un
système de contrôle de fréquence permet de centrer parfaitement le signal, afin de
contrer la dérive en fréquence de ce signal due à l'effet Doppler. Ceci permet d'avoir
une qualité d'image optimum sans avoir à retoucher sans arrêt la fréquence pendant un
passage de satellite. Le récepteur est piloté par un synthétiseur de fréquence, qui
lui, est commandé soit par une matrice à diodes avec les fréquences allouées aux
satellites défilants et les deux canaux Météosat, soit par un moyen extérieur qui peut
être une Eprom avec roues codeuses ou encore un ordinateur. Le récepteur aurait pu être
plus "moderne", c'est-à-dire avec microprocesseur et affichage cristaux
liquides, mais ceci est superflu et tel quel il a l'avantage d'être constitué de
composants facilement trouvables par tout un chacun.
DESCRIPTION :
Un relais commande automatiquement par les
changements de fréquence commute l'entrée du récepteur soit sur la prise VHF
(satellites défiants), soit sur la prise SHF (Météosat). Ces deux prises coaxiales sont
alimentées en 12 volts à travers une diode de protection (D2) contre les inversions de
tension et un fusible (FUSE2). Une LED (LED1) visualise la présence de cette tension. Il
est donc possible d'alimenter un pré ampli 137 MHz ainsi qu'une tête de réception pour
la bande des 1,7 GHz à travers les câbles coaxiaux.
T1 est le transistor d'entrée Le BF960 a été
volontairement choisi car alliant de bonnes performances à une excellente stabilité. Ce
qui n'est pas toujours le cas des transistors les plus récents. Le signal est appliqué
à travers un filtre de bande (L2 et L3), à I'entrée du MC3362P. L'oscillateur interne
(en infra dyne) de ce circuit est utilisé comme VCO la fréquence centrale étant
déterminée par L4, C10 et CV2. La première fréquence intermédiaire de 10,7 MHz est
filtrée par FL1. La deuxième fréquence intermédiaire de 455 KHz est filtrée par FL2
qui a 50 KHz de largeur de bande, ce qui est un bon compromis pour tous les satellites.
On prélève une partie du signal de 455 KHz à
travers C29 et T2 (qui est un FET pour ne pas trop charger la sortie du filtre FL2).
Celui-ci est amplifié par T3 et T4, puis redressé en tension continue afin d'alimenter
le galvanomètre M1 qui sert d'indicateur de niveau (très utile lors des réglages de
paraboles). Sur la pin 12 du MC3362 nous avons le circuit L5 (pot 455 KHz avec noyau noir
de chez TOKO) avec en parallèle la résistance R10. La valeur de celle-ci détermine la
pente du discriminateur intégré et la valeur indiquée (18K) est à respecter
impérativement pour une bonne distribution de l'échelle des gris sur une image.
Sur la pin 10 nous avons le potentiomètre POT1
de réglage du seuil du squelch dont la commande est disponible sur la pin 11. Cette
commande agit sur la LED de "présence de station" (LED4) à travers T9 et T10,
ainsi que sur la sortie BF à travers T8 et D5.
En sortie de la pin 13 nous avons la BF ainsi
qu'une tension continue. La BF est dirigée sur un filtre de bande constitué de deux
cellules de filtrage. La première, autour de T5 est un "passe-bas' réglé sur 4400
Hz ; la deuxième, autour de T6 est un "passe-haut" réglé sur 400 Hz. Cette
bande passante est définie par les caractéristiques du signal BF qui transmet de la
vidéo et non de la parole comme dans les récepteurs habituels. Je vous fais grâce des
formules mathématiques, mais ceux qui veulent en savoir plus peuvent toujours me
contacter. La valeur de la tension continue sur cette pin est fonction de la fréquence de
l'émission reçue par rapport à la fréquence affichée. Cette tension est envoyée à
travers un buffer (IC3) vers un comparateur (IC3). Le comparateur a une constante de temps
déterminée par C51 et C52 afin d'éviter des variations trop rapides dues à la
modulation de fréquence du signal reçu. La tension issue du comparateur est appliquée
à la diode varicap D7 en série avec le quartz de référence Q2 du synthétiseur de
fréquences. Ce système permet de centrer parfaitement le signal du satellite et donc de
corriger en permanence la dérive en fréquence due à l'effet Doppler dans une limite de
plus ou moins 15 KHz. Le quartz Q2 doit impérativement avoir les caractéristiques
données dans la liste des pièces, sinon cela ne fonctionne pas. Un troisième ampli
opérationnel, toujours dans le même chip (IC3), commande un galvanomètre à zéro
central. Celui-ci permet de vérifier le rattrapage en fréquence. Il faut qu'il soit
parfaitement centré sur un signal reçu.
La BF issue du filtre de bande est envoyée
directement sur une prise de sortie à niveau constant. Cette prise est destinée à être
reliée à la carte de décodage fax. La BF va également alimenter à travers le
potentiomètre "volume" un petit ampli BF (IC2) de contrôle. Elle est en plus
dirigée à travers P5 et T7 qui l'amplifie, vers un circuit PLL décodeur de fréquence
(IC6) réglé sur 2400 Hz. Dès qu'un signal de 2400 Hz est débecté, le scanning est
arrêté jusqu'à disparition du signal avec une constante de temps de l'ordre de 6
secondes (définie par la valeur de C60).
L'exploration automatique (scanning) des
différentes fréquences programmées sur la matrice à diode est réalise par IC9 (base
de temps réglée à 1 seconde par C63), IC8 (portes "ou" inverses), IC10
(compteur BCD réglé pour compter de 0 à 9) et IC7 (décodeur BCD décimal).
Le synthétiseur est classique avec un circuit
très répandu, le MC145151P2 (IC11) associe à un pré diviseur par dix (IC12) de type
MB467 ou SP8660. Le pas du synthétiseur est de 10 KHz. Le circuit oscillateur de
référence interne au MC145151 n'est pas utilisé. Il est remplace par un oscillateur à
quartz externe (T14) qui est plus facile à faire "shifter" en fréquence. Une
LED (LED5) indique le bon verrouillage du synthétiseur. Les commandes (N0 à N8) du
diviseur programmable sont reliées directement à la matrice à diodes, et également sur
le connecteur 20 broches J2 qui permet de commander le diviseur programmable par une
source extérieure. Celle-ci peut être une simple petite carte avec une barrette de
micro switch pour programmer une fréquence entre 134 et 138 MHz (voir schéma) avec un
petit commutateur (SW3) qui permet de définir si cette fréquence est utilisée
directement en VHF ou si elle est utilisée en faisant suite à un convertisseur SHF (ceci
pour commander automatiquement le relais RL1 sur la bonne entrée). Le connecteur J2
permet également de relier le synthétiseur sur une carte interface avec un ordinateur,
pour être piloté par un logiciel adéquat. Pour ce faire, en plus des entrées du
diviseur programmable, on trouve sur J2 la masse, le +Vcc, la commande de commutation du
relais RL1 (SW), l'information de position "commande externe" du récepteur
(EXTS) et l'information de détection du 2400 Hz (SH). Pour de plus amples détails
concernant la programmation du diviseur programmable et le fonctionnement en général du
MC145151P2, veuillez vous reporter aux nombreuses descriptions parues dans cette revue.
Sur le connecteur J3 nous avons le câble plat
pour alimenter les diodes LED (LED 6 à 15) en face avant, visualisant les fréquences
choisies par action sur le commutateur SW2. Ce commutateur est également relié depuis la
face avant du coffret par un câble plat sur J4. Il sert à commuter les 7 fréquences VHF
(F1 à F7) prédéfinis par la matrice à diodes (voir liste sur schéma), les 2
fréquences correspondant aux canaux A1 et A2 des satellites Météosat (avec commutation
automatique du relais d'entrée (RL1), la position "commande de fréquences
externe" (EXTS), et la position ''scanning" (SCAN).
L'alimentation générale se fait à travers une
diode de protection (D1) contre les inversions de polarité, ainsi qu'à travers un
fusible (FUSE1). Différents régulateurs de tension assurent au montage une excellente
stabilité quelle que soit la tension d'alimentation qui peut être comprise entre 11 et
16 volts continus.
MONTAGE
ET RÉGLAGES :
Le montage de la platine ne pose pas de
problèmes particuliers si on est soigneux. Il suffit de suivre le schéma d'implantation
et de souder les éléments proprement sur la platine. Si les trous sont métallisés, pas
de problèmes, sinon il faut avant de monter le premier composant, souder recto-verso des
petites traversées en fil de cuivre à chaque extrémité de piste se trouvant côté
composants (faire bien attention du coté matrice à diodes). Tous les circuits Intégrés
seront impérativement placés sur des supports tulipe. Les fils reliant la platine au
potentiomètre de volume BF seront blindés (câble BF à 2 conducteurs + tresse). La
résistance R63 de 100 K ohms sera soudée sur deux pinoches support pour pouvoir la
débrancher pendant le réglage de L6. La seule difficulté peut provenir de la
réalisation de la self L6. Il faut prendre un pot 7mm Néosid avec noyau réglable et
bobiner soigneusement 45 spires de fil émaillé de 0,3mm de diamètre. Le bobinage se
fait sur plusieurs couches, et il n'est pas nécessaire que les spires soient
rigoureusement jointives. Quand on a fini de bobiner et de souder les extrémités
dénudées du fil, on place le petit capot ferrite (livré avec le pot) et on recouvre
avec le blindage. On visse le noyau ferrite dans le support et on implante-le tout sur le
circuit imprimé. Faire attention à ne pas souder le blindage du pot à la masse sur tout
le pourtour, on pourrait avoir besoin de modifier légèrement le nombre de spires pendant
les réglages.
Après avoir tout monté, saufs les transistors
et les circuits intégrés dans leur support, vérifier tout le câblage puis alimenter la
platine en 12 volts et vérifier les tensions de tous les régulateurs, il arrive souvent
qu'on les monte à l'envers. Faire la mesure de préférence sur la broche Vcc de chaque
support de circuit intégré. Si les tensions sont correctes, monter les transistors,
mettre en place les circuits intégrés et raccorder la platine à ses éléments
externes.
Les réglages ne sont pas très difficiles et il
suffit d'avoir un bon multimètre, un fréquencemètre et un générateur HF. L'ordre
chronologique de réglage doit être respecté :
1. Positionner SW2 sur 137.150 MHz. Enlever le
fusible n°2 qui alimente les prises coaxiales.
2. Placer une charge de 50 ohms sur l'entrée
VHF. Sortir le noyau de L6.
3. Mettre sous tension et agir sur le squelch de
façon à avoir du souffle.
4. Vérifier qu'il n'y a pas d'auto oscillation
de l'étage HF, sinon mettre CV1 à capacité maximum.
5. La self L4 ne doit pas être trop étirée ni
trop comprimée. Régler CV2 pour avoir 1,7 volts sur la pin 4 de IC11 et vérifier que la
led LED5 est tien allumée franchement, ce qui veut sire que le synthétiseur fonctionne
et est bien verrouillé.
6. Réglage discriminateur : Régler L5 de façon
à avoir 4 volts (ou maximum de souffle) sur la pin 13 de IC1. Il ne faut pas qu'il y ait
de signal à lentrée du récepteur, ce qui fausserait le réglage du
discriminateur.
7. Réglage comparateur pour le contrôle
automatique de fréquence : Toujours sans signal, régler P4 de façon à avoir une
tension stable sur la pin 1 de IC3. Cette tension peut être en butée a Vcc ou à 0 volt
en début de réglage. En tournant dans un sens ou dans l'autre P4, il faut amener la
tension vers 4 volts à peu près sans qu'elle dérive trop dans un sens ou dans l'autre.
Quand ce réglage est terminé, agir sur P3 afin d'amener l'aiguille du galvanomètre M2
au milieu d'échelle
8. Brancher le générateur HF à l'entrée VHF.
Régler sur 137.150 MHz. Vérifier la valeur au fréquencemètre. Si aucun signal n'est
entendu en sortie du récepteur, faire varier la fréquence du générateur autour de
137.150, avec un niveau HF assez fort, jusqu'à trouver le signal. Ajuster la fréquence
du générateur pour centrer l'aiguille de M1. Ne pas s'occuper pour l'instant de la
fréquence exacte lue sur le fréquencemètre.
9. Régler CV1, L2 et L3 pour le maximum de
signal lu sur M2, P1 et P2 étant à peu près à mi-course.
10. Parfaire les réglages en retranchant une
charge de 50 ohms sur l'entrée VHF et refaire les réglages 5, 6 et 7. 11. Réglage
indicateur de niveau : Mettre P2 a sa valeur minimum et régler le niveau HF du
générateur pour mettre l'aiguille de M2 en butée. Puis régler P2 pour placer
l'aiguille juste avant la butée. Régler le niveau du générateur pour avoir 100 µV et
ajuster P1 pour placer l'aiguille de M2 à 2/3 d'échelle environ.
12. Réglage de la fréquence du quartz (Q2) de
référence du synthétiseur : Débrancher la résistance R63 et appliquer (à travers une
résistance de 100 K ohms) entre L6 et D7 exactement 4,5 volts. Régler le générateur HF
"pile" sur 137,150 MHz. Enfoncer le noyau de L6 jusqu'à recentrer parfaitement
l'aiguille de M1. Rebrancher R63. Faire varier doucement la fréquence du générateur de
plus ou moins 10 KHz autour de 137,150 MHz et vérifier si le contrôle automatique de
fréquence recentre bien lentement l'aiguille de M1.
13. Réglage du détecteur de 2400 Hz : Pour ce
réglage il faut remettre le fusible et brancher le récepteur (VHF) sur une antenne 137
MHz (un simple dipôle horizontal de deux brins de 53 cm peut suffire pour cet usage) et
attendre le passage d'un satellite. De préférence le matin entre 06h00 et 08h00 UTC
(plusieurs passages des satellites NOAA) sur 137,500 et 137,620 MHz. Dès qu'un satellite
est reçu, vérifier que l'aiguille de M1 se centre parfaitement et que M2 dévie selon la
force du signal reçu. En recevant le satellite, régler P5 au milieu de course et agir
sur P6 jusqu'à obtenir le basculement de + 5 volts à O volts sur la pin 8 de IC6.
Vérifier les limites de basculement en agissant sur P6 et régler au centre de ces
limites. Si aucun réglage n'est possible, mettre P5 au maximum en tournant dans le sens
contraire des aiguilles d'une montre, et reprendre les réglages.
Nota: on peut régler la bande passante du
décodeur 2400 Hz en agissant sur P5.
UTILISATION :
L'utilisation de ce récepteur est très simple :
1. Réception de Météosat : il faut brancher le
câble coaxial venant du convertisseur 1,7 GHz / 137 MHz sur le connecteur SHF et
positionner le commutateur SW2 sur A1 ou A2 (les leds correspondantes indiquent le bon
positionnement du commutateur) suivant le canal choisi. Le relais d'antenne bascule
automatiquement sur la bonne entrée et la tension d'alimentation de la tête SHF est
envoyée automatiquement sur le câble coaxial Le CAF centre automatiquement le signal. Si
tel n'est pas le cas, agir sur le réglage fin de l'oscillateur local de la tête SHF. La
tête SHF doit être équipée d'un quartz qui permet de convertir le canal A1 (1691,0
MHz) sur 134,000 MHz et le canal A2 (1694,5 MHz) sur 137,500 MHz. En général la valeur
du quartz est de 97,3125 MHz Si tel n'est pas le cas, il faudra se servir de la position
"externe" qui permet de programmer une autre fréquence (voir schémas).
2. Réception des satellites défilants : Si on
ne veut écouter qu'une seule fréquence, on positionne SW2 sur celle-ci, on règle le
"squelch" juste à la limite de disparition de souffle, et on attend qu'un
satellite apparaisse. Dès la présence d'un signal, le contrôle automatique de
fréquence se cale sur celui-ci et le recentre parfaitement. Si on veut surveiller toutes
les fréquences, on positionne SW2 sur "scan", et la recherche automatique
commence. Les fréquences sont explorées l'une après l'autre (les leds s'allumant au fur
et à mesure) et dès qu'un satellite émettant une sous-porteuse de 2400 Hz apparaît, la
recherche s'arrête sur cette fréquence, le CAF se cale, et la recherche ne reprend que
si le signal a disparu au bout de six secondes environ. Toutes les autres porteuses ou
parasites sont ignorés, ce qui permet, en liaison avec l'ordinateur, de faire de la
réception automatisée.
Le logiciel JVFAX5.0 et suivants permet cette
réception automatique. Si plusieurs satellites sont présents en même temps, le
"scan" s'arrête sur le premier reçu. Il faudra donc impérativement se servir
de SW2 pour positionner la fréquence choisie sur le bon satellite.
3. La position "EXT" sur le commutateur
SW2 permet d'activer le connecteur J2 pour la commande de fréquence par l'élément
relié à ce connecteur. Cela peut être une simple petite carte avec des micro
switch
pour programmer une fréquence inhabituelle (nouveau satellite hors normes par exemple ou
tête SHF décalée en fréquence). On peut également y adapter une petite interface avec
une EPROM et des roues codeuses pour couvrir toute la bande au pas de 10 KHz. On peut
également y relier une interface pour raccorder un ordinateur et piloter le récepteur
par ''soft".
4. Le bouton ''volume" (POT2) n'agit que sur
le volume sonore du haut-parleur et en aucun cas sur la sortie BF allant au décodeur fax.
Le bouton "squelch" n'agit pas sur le "scan" mais sur la sortie BF.
FIN DE L'ARTICLE.
BIBLIOGRAPHIE :
- Motorola semiconductor technical data for
MC3362.
- "Le récepteur MC3362 et ses applications
"Radio Plans n° 512.
- UKW Berichte n° 2/1979.
- "un synthétiseur pour récepteurs à
MC3362" MÉGAHERTZ MAGAZINE n° 95 et 97.
Le niveau BF en sortie fixe ne semble pas
suffisant pour la carte interface EASYFAX. Voici un petit ampli BF très simple à
intercaler entre la sortie fixe BF du récepteur et l'entrée BF de la carte EASYFAX. Pour
les autres interfaces, type Data Tools ou JVFAX, il n'y a pas de problème de niveau. Il
n'y a pas de circuit imprimé pour ce petit ampli. Il se monte très facilement sur un
petit bout de circuit Veroboard ou tout simplement sur une petite barrette à cosses.